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Un article qui souligne un étrange phénomène dans l'univers latino.
On a récemment écrit un article intitulé « Pourquoi les danses latino, c’est 90% de célibataires ? ». Vous avez été très nombreux à le lire (yes !). On en a donc déduit que ce type d’article était susceptible d’attiser votre curiosité… Après le Tome 1 de la saga « Célibat et danses latines », on vous présente le Tome 2.
Les célibataires constituent une grande partie du milieu latino, certes. Mais second constat : en plus d’être célibataires, ils le restent !! À croire que lorsqu’on goûte au fruit défendu du célibat, le changement de situation amoureuse devient une lourde épreuve.
Zoom sur cet étrange phénomène.
Demandez à un entrepreneur/freelance de redevenir salarié et attendez de voir sa réponse. Qu’estce que cela signifierait pour lui ?
Allez, un peu d’humour : Demandons maintenant à un célibataire expert en danses latines et addict aux soirées SBK, de se mettre en couple. Qu’est-ce que cela signifierait pour lui ?
Avouons-le, ça ne fait pas super rêver.
En effet, des danseurs expérimentés nous ont rapporté qu’en couple, l’un des deux partenaires en question redouble de vigilance. Le danseur ou la danseuse en couple a conscience que le monde latino est un univers de tentations. Dans un contexte où la tentation couplée au contact physique est omniprésente, il est difficile d’avoir une confiance aveugle en son partenaire.
Modérons tout de même nos propos : il y a des couples pour qui cela fonctionne et tant mieux. Prenons l’exemple des artistes Daniel et Désirée : ne forment-ils pas un duo merveilleux, en totale symbiose ? Ou encore Carine Morais et Rafael Barros, les multiples champions du monde de salsa portoricaine ?
La société dans laquelle on vit nous a toujours fait croire que réussir sa vie était : avoir un CDI, un partenaire de vie et des enfants. Or, dans le milieu latino, on se rend vite compte que le bonheur n’a pas de règle.
A-t-on vraiment besoin d’être deux pour se sentir épanoui ? À en croire l’humeur quotidienne des adhérents (la plupart célibataires) de notre école de danse : être deux est loin d’être une nécessité absolue. Pire encore, changer de statut peut se révéler effrayant. Couple = engagement, stabilité, étiquette sur le front, et adieu aux autres opportunités !
Multiplier des relations frivoles semble être un bon compromis pour les danseurs en quête de légèreté.
Quand on tape « célibat » sur Google, on tombe directement sur des articles type « Célibat : 4 conseils pour en sortir », « Être une célibattante », « Marre du célibat ! ».
Dans la danse, le célibat est vécu comme une chose plutôt très agréable. C’est un peu la condition sine qua non pour s’éclater à 300% en festival ! On est totalement libre de danser avec qui on veut (même avec un bel inconnu au regard mystérieux…) et comme on veut. Vous l’aurez compris, dans le milieu salsa, bachata, kizomba, le célibat ne se subit pas, il se savoure.
Imaginez la chose suivante : cela fait des années que vous avez l’habitude de finir vos repas sur une touche sucrée. Et du jour au lendemain, on vous dit : c’est fini, à partir de maintenant, tu ne prendras plus de dessert. Admettez qu’il y a de fortes chances pour que cette nouvelle règle vous paraisse insurmontable, voire injuste !
Il en est de même pour le célibat. Quand on trouve sa saveur agréable, riche et délicate, difficile de s’immiscer dans une relation stable.
Encore une fois, modérons nos propos. Dans cet article, on se contente de souligner une tendance générale. Mais quand deux âmes sœur doivent se rencontrer, elles se rencontrent. Y compris dans ce milieu. Après tout, ce qui fait la richesse d’une communauté, c’est bien son hétérogénéité !