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Pourquoi la bachata est devenue plus à la mode que la salsa porto ?
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Si la salsa portoricaine a connu une grande popularité dans les années 90, il est clair que l’engouement pour la bachata ne cesse de croître, témoignant d’un attrait plus fort que celui de la salsa.
On le constate notamment sur le taux de remplissage des cours collectifs ainsi que sur le nombre conséquent de soirées 100% bachata.
Mais comment expliquer le succès fulgurant de cette danse ? Comment la bachata est-elle devenue plus à la mode que la salsa portoricaine ? Quelles en sont les véritables raisons ?
On vous dit tout, sans plus attendre !
La bachata, c’est plus simple que la porto
La bachata est une danse très facile d’accès, ce qui explique sa popularité croissante. En effet, son pas de base est simple et facile à apprendre pour les débutants. Il se compose de 4 temps, avec un transfert de poids de corps sur chaque temps. De plus, le rythme bachata est lent, ce qui rend cette danse plus accessible pour les personnes qui n’ont jamais dansé.
Grosso modo, les filles comme les garçons peuvent vite s’amuser à travers la pratique de la bachata. Il n’est pas nécessaire d’attendre des décennies avant d’avoir un niveau correct. Et comme les gens sont souvent plus enclins à s’initier dans une activité facile d’accès, la bachata est devenue, petit à petit, très plébiscitée.
La salsa portoricaine demande plus de travail que la bachata
La salsa portoricaine, quant à elle, est connue pour sa complexité. Contrairement à la bachata, la salsa porto est caractérisée par des mouvements plus rapides et plus complexes, nécessitant une grande maîtrise technique. Les danseurs doivent assimiler des mouvements de bras/de corps sophistiqués et doivent apprendre à enchaîner les tours de manière fluide et harmonieuse.
Le pas de base bachata est plus facile car il se fait de côté, alors que le pas de base porto se fait en avant/arrière. De côté, on pose le pied à plat. En porto, le déroulé du pied de l’avant vers l’arrière et de l’arrière vers l’avant nécessite une compréhension de la propulsion des appuis, ce qui rend la tâche plus ardue !
Un danseur novice peut alors vite se décourager face à de telles contraintes. La salsa portoricaine demande de la patience et de la persévérance.
Mais, une fois tous les prérequis maîtrisés, cela devient une vraie partie de plaisir !
Zoom sur les contraintes propres à la salsa portoricaine
1. La contrainte de la ligne
Il faut garder sa ligne, même en tournant ! Il faut donc maîtriser les déboulés. Et, pour éviter que la tête tourne, il faut maîtriser le béaba de la technique de tours. Et tout ça, même en talons mesdames !
2. La musique va souvent plus vite
Quand ça va plus vite, il est plus difficile d’avoir l’air esthétique en dansant. La vitesse est un facteur qui est à double tranchant… C’est splendide quand c’est bien exécuté, mais c’est presque ridicule si le niveau ne permet pas une telle cadence.
3. Il y a beaucoup plus de tours en salsa porto qu’en bachata
La salsa est connue pour son côté rapide, festif mais aussi : pour ses nombreux tours !
Il faut maîtriser les préparations de tours, apprendre à placer ses bras correctement etc.
Pour être danseur de bachata, il n’y a pas besoin de tout ce bagage technique en tours. Ce qui enlève une sacrée épine du pied !
4. La musique bachata est plus facile à comprendre
La plupart des bachata sont des remix de sons connus du Grand public (exemple : “Déjà Vu” de Prince Royce et Shakira). Alors, les élèves repèrent plus facilement le rythme.
En portoricaine, la salsa est restée originelle avec tout son lot d'instruments qui structure les rythmes syncopés si chers à la salsa !
La bachata est plus récente
La bachata a commencé à se populariser dans les années 1990, bien après la salsa portoricaine, qui a vu le jour dans les années 1950. Ainsi, la bachata est considérée comme une danse plus fraîche et plus récente que la salsa, ce qui lui confère un effet de mode et attire un public plus jeune.
De plus, la bachata a bénéficié d’un regain d’intérêt grâce à des artistes internationaux tels que Romeo Santos.
En bref…
Bien que la salsa portoricaine ait longtemps été considérée comme la danse latino par excellence, la bachata est venue révolutionner le milieu en proposant une alternative plus accessible. Son succès n’a rien d’étonnant puisque la bachata correspond davantage aux attentes d’un public plus large, en quête de simplicité, de plaisir et de rapprochement. En effet, beaucoup sont attirés par le côté “caliente” de ces danses du soleil. Or, il est plus facile d’être sensuel sur de la bachata que sur de la salsa !
